Montag, 24. August 2015

L'Aventure commence!



Iguazú-Salta | Iguazú-Salta

Cette fois nous commençons le "post" de notre blog en français pour notre famille et nos amis romands! Yeeeees!

Zur Überbrückung des "Röschtigrabens" erscheint der aktuelle Post auf französisch:-) Wer aber geduldig runter scrollt, findet die Übersetzung. Je nach Sprachtalent ergiebt das ja eventuell am Ende zwei völlig unterschiedliche Geschichten...

Missions Jésuites des Guarani et Santa Ana de los Guacaras | Jesuitenmissionen und Santa Ana de los Guacaras

Dimanche, 16 août nous quittons Puerto Iguazu en direction de San Ignacio Mini. Nous arrivons vers midi et commençons biensûr la visite avec les empanadas au restaurant d'en face. San Ignacio Mini, fondée en 1611, est la mission jésuite des guaranis la mieux restaurée d'Argentine et fait partie des sites UNESCO. La nuit nous passons à "Santa Ana" une autre mission jésuite plus tranquille. Le lendemain Anne-Lise en a marre des routes goudronnées et on fait donc un petit crochet en direction de "Esteros del Ibera" (des marais), notre route planifiée en premier. Après 30km Sopi est enfin pleine de terre rouge et Anne-Lise toute heureuse. Mais elle est aussi triste de ne pas avoir fait cette route sur toute sa longeur.

Am Sonntag, 16. August verlassen wir Puerto Iguazu Richtung San Ignacio Mini. Gegen Mittag kommen wir dort an und besuchen, nachdem wir uns mit Empanadas gestärkt hatten, die Jesuitensiedlung. San Ignacio Mini ist die bestrestaurierte Siedlung in Argentinien und gilt als Weltkulturerbe. Nachdem um 1767 die Jesuiten aus den spanischen Hoheitsgebieten ausgewiesen worden waren, verfiel die Siedlung, wurde sogar zerstört und komplett dem Urwald überlassen. Erst 1941 begann man mit der Freilegung und Restaurierung. Die Nacht verbringen wir dann auf dem Parkplatz der in der Nähe gelegenen Siedlung "Santa Ana". Die ist etwas weniger touristisch, idyllisch mitten im Wald und beschert uns einen ruhigen Schlaf. Früh am Morgen geht es dann weiter. Anne-Lise hat genug von den Teerstrassen und möchte endlich mal etwas Piste fahren. So biegen wir kurz nach Posadas nach Süden Richtung "Isteros del Ibera" ab. Durch unsere Routenänderung via Brasilien haben wir auf diese Strecke, die entlang der Sümpfe von Ibera führt, verzichtet. Schade eigentlich! Nach 15km auf der tiefroten Erdpiste kehren wir um und wenden uns wieder nach Westen.



















Traversée du Gran Chaco RN16 |
Durchquerung des Gran Chaco RN16

On traverse le "Rio Paraña" entre Corrientes et Resistencia sur l'imposant pont Belgrano. Cette région du Gran Chaco austral est très plate et la RN 16 depuis Resistencia est un fil tout droit de 707 km. Assez dangereux, les camions roulent très très vite. Tout va bien et nous roulons tranquillement vers l'ouest. Et voilà ça devait bien arriver une fois! Au rond-point de "Pampa del Infierno" on chope une pierre dans le pare-brise. Mer...credi! Bien entendu du coté chauffeur, sinon, c'est pas drôle! Anne-Lise colle en urgence 2 petits ronds reçus de son assureur. Heureusement que c'est un peu sur le centre et ça va encore pas mal pour rouler jusqu'au soir et perfectionner le pansement! Après une nuit sur la place de parc d'une station d'essence YPF à Monte Quemado, nous reprenons notre route pour Salta avec plein de soucis mais beaucoup de joie.

Den Rio Paraña überquert man zwischen Corrientes und Resistencia auf der imposanten Belgrano-Brücke. Diese Gegend ist ganz flach und die RN 16 ab Resistencia ist eine schnurgerade Strasse von 707km. Nicht ganz ungefährlich, da die Lastwagen teilweise mit hoher Geschwindigkeit entgegen kommen. Alles läuft gut und wir passieren ein Strassendorf nach dem andern. Dann passiert es... Im Kreisel von "Pampa del Infierno" erwischt uns, bzw. unsere Windschutzscheibe (Fahrerseite), ein Stein. Sch...Mitten in der Scheibe, aber zum Glück etwas rechts und nicht direkt vor der Nase, gibt es einen Sprung von der Grösse eines Zweifrankenstückes. Das ist nun wirklich Pech. Wir waren überhaupt nicht schnell unterwegs, da ja im Kreisel drin. Anne-Lise klebt eine spezielle Folie auf den Schaden. Nach einer Nacht auf dem Parkplatz einer YPF-Tankstelle in Monte Quemado nehmen wir voller Vorfreude aber auch mit den Sorgen im Hinterkopf, das letzte Teilstück nach Salta in Angriff. 




















Salta, on arrive...et on va rester plus longtemps | Salta, wir kommen...und wir bleiben auch länger

On arrivons à Salta on va directement parquer Sopi au Camping Municipal. Et deuxièmement on se paie une "Salta" (bière). On profite du WiFi pour faire un mail à notre ami et garagiste de Neuchâtel, Marc (voir registre "Sopi") pour avoir son avis. Peut-on continuer ainsi ou faut-il changer le pare-brise? Nous allons en effet attaquer l'Altiplano, 6 à 7000km de pistes terribles et son froid glacial. Sa réponse est comme toujours très rapide, mais le diagniostic est terrible, il faut changer ce pare-brise! Marc nous envoie tous les numéros nécessaires pour la commande du pare-brise. Annne-Lise cherche sur Google un garage Land Rover à Salta et tombe sur une adresse grâce au Land Rover Club Argentin. On téléphone illico au gars avec Skype....eurêka! Il est encore là! On va tout de suite chez lui, Luis Fernandez. Biensûr il n'a pas le pare-brise, mais il est d'une amabilité et d'une serviabilité à tout casser! Vraiment incroyable! Il nous trouve ni une ni deux une adresse et nous prend rendez-vous pour demain matin. Le matin, chez Leon Vidrios, c'est la déception! Pas de vitre du genre, ni impossible de commander pour Land Rover. Politique d'importation! Mais...il va nous en faire parvenir une de qualité internationale dans les 5j ouvrables! Il ne reste plus qu'à attendre et il y a des coins plus terribles pour cela. On a l'impression que Quelqu'un a voulu nous freiner un tantinet et profiter de Salta, La Linda (la belle). Que faire donc d'autre à Salta que de manger un bife de chorizo, papas fritas à l'ail et boire du Malbec? On n'est pas à plaindre, non? ;-) On en profite aussi pour passer chez le coupe-tif et faire une bonne partie de rires! On en ressort les 2 un peu trop bien rasées. Un peu la coupe à la Frankenstein (dixit Jean-Luc) et la Cat dit que ce sont les vignes de Lavaux ou les rizières asiatiques. Bref! Pas trop bien réussi!

Wir stellen uns auf den Camping Municipal und beschliessen, Marc, unseren Freund und Garagisten bezüglich der Scheibe um Rat zu fragen. Schliesslich haben wir noch viele Kilometer vor uns. Vor allem auch in Anbetracht der zu erwartenden kalten Temperaturen im Altiplano müssen wir auf Nummer sicher gehen. Marc rät uns dann auch, die Scheibe wenn möglich zu ersetzen. Er gibt uns die genaue Produktenummer des benötigten Teiles an. Wo jetzt aber einen Händler finden? Und am liebsten noch einen Land Rover-Vertreter... Anne-Lise googelt und wir machen uns noch vor dem Nachtessen auf den Weg zu einer kleinen Werkstatt, die Google unter "Land-Rover-Club" ausgespuckt hat. Da sich AL noch telefonisch versichert hat, dass jemand da ist, erwartet uns "Luis Fernandez" bereits. Er hat natürlich keine solche Scheibe, hilft uns aber auf eine unglaublich sympathische Art und Weise weiter, indem er einige Telefone startet. Bei Leon Vidrios erklärt man, dass die Windschutzscheibe bestellt werden kann. Lieferfrist: 5 Tage. Na ja, es gibt schlimmere Orte, als das wunderschöne Salta, um auf ein Ersatzteil zu warten. Auf jeden Fall  geniessen wird das Bife de Chorizo, papas fritas mit Knoblauch und die Flasche Malbec trotz aller Probleme in vollen Zügen. Das "Dona Salta" war schon 2010 unsere Stammbeiz. Am nächsten Tag machen wir bei Leon Vidrios die definitive Bestellung. Wir sind noch nicht einmal aus dem Auto ausgestiegen, erscheint bereits der Chef des Hauses. Na ja, so viele Land Rover mit zwei Frauen im Cockpit gibt es ja nicht. Es ist Donnerstag und wir können kaum vor Mittwoch mit der Lieferung rechnen. Kein Problem. Das zwingt uns auch, einen Gang runter zu schalten und vor dem schwierigen Teil der Reise so richtig ausgeruht zu sein. Wir bringen Sopi innen und aussen wieder auf Vordermann, die Wäsche zur Lavanderia und uns zum Coiffeur. Ein Erlebnis für sich! Die beiden jungen Damen bestehen darauf am Schluss von uns ein Foto zu machen. Wir geniessen die Stunden in Salta. Schliesslich wissen wir noch nicht, dass bereits ein weiteres Problem auf uns wartet...























Plus de courant... | Das Licht ist aus...

Comme d'habitude un problème n'arrive pas seule... Vendredi matin, Anne-Lise réalise qu'il n'y a plus de courant dans Sopi. Comment est-il possible qu'il ne reste que 10.9 Volt? On se met au courant 220V du camping. Malheureusement ça n'aide pas et rebelotte samedi matin, la batterie n'a pas assez de tension. Drôle, car elle n'a que 2 1/2 ans. Après consultation de nos bouquins et des gens du camping, Anne-Lise téléphone à Tartaruga à Klein Andelfingen (représentant de Bimobil en CH). Il nous en faut bien une nouvelle! A la place d'un bon déjeuner tranquille on se remet en route à la recherche d'une batterie de gel. Grâce à Google on trouve une adresse pas loin du camping. Pas de chance, pas de batterie de gel mais une autre adresse. On expose notre problème. Malheureusement il semble bien que la batterie soit à plat. Il va nous livrer la batterie au camping et en même temps voir le problème. L'aventure commence!...Voilà nos deux gaillards accroupis dans Sopi. Il faut encore monter sur le toit pour contrôler le panneau solaire. Anne-Lise a la trouille de cette escalade bien périlleuse pour un rondelet de sa taille! En plus, notre fenêtre de l'alcove est ouverte et on est sûres qu'il va tomber sur notre lit!...La moustiquaire ne va sûrement pas tenir son poids! Eeeeh Marcelo!, fait donc gaffe à la fenêtre avec tes gros souliers! Après une heure, Sopi est équipée d'une nouvelle batterie chinoise, malheureusement de seulement 100Ah, mais qui fonctionne!...au moins pour le moment. Anne-Lise part avec les 2 gaillards, Marcelo et Estoban, pour règler l'addition...600CHF...avec la Swiss Travel Cash Card! Il ne reste plus à Catherine que de nettoyer Sopi! ;-)...un vrai chantier! Quel sera notre 5ème problème?

Am Freitag, in aller Herrgottsfrühe, bemerkt AL, dass wir keinen Strom mehr haben. Wie kann das sein? Wir waren doch am Vortag noch mit Sopi unterwegs. Zudem wird bei diesem schönen Wetter ja auch noch über die Solarpanel Strom geladen. Wir sehen auf der Anzeige, dass das Problem die Spannung ist. Diese sackt ständig unter die 11,5 V Minimalspannung. Dann hängen wir uns halt an die Stromversorgung vom Camping. Leider nützt das nichts, und am Samstagmorgen hocken wir wieder im Dunkeln. Die Kabinen-Batterie muss am A....sein, und wir müssen handeln. Wollten wir nicht gemütlich "Zmörgelen"? Stattdessen machen wir uns auf in die Stadt und finden dann beim zweiten Versuch ein Geschäft, das uns eine Gel-Batterie verkaufen kann, die auch noch die gewünschten Masse für Sopie aufweist. Leider nur mit einer Kapazität von 100A, statt 120A. Besser als nichts. Wir machen ab, dass das gute Stück am Nachmittag bei uns auf dem Camping geliefert und eingebaut wird. Marcello erscheint dann auch zusammen mit einem seiner Arbeiter. Das Ersetzen der Batterie wird zu einem richtigen kleinen Event...Zuerst wird natürlich einmal Sopi gebührend bewundert. Um alle Eventualitäten auszuklammern, muss auch das Solarpanel kontrolliert werden. Der leicht übergewichtige Marcello kraxelt also auf das Dach. AL folgt ihm bald darauf mit besorgter Miene, da sie Angst hat, dass er irgendwo drauf tritt. Meine Angst ist eher, dass er uns durch das geöffnete Dachfenster direkt ins Bett plumpst... Da das ausgezogene Mückengitter ihn, gleich einem Sicherheitsnetz für Seiltänzer, kaum aufhalten könnte, bin ich froh, dass er sich rasch wieder aus der Gefahrenzone begiebt. Es bleibt bei einer eleganten Drehung, bei der er allerdings mit seinen Schuhen das Dachfenster innen verdreckt, zum Glück aber nicht verkratzt. Na ja, das kann ja geputzt werden. Hauptsache, die Batterie ist kurz darauf angeschlossen. AL fährt dann mit Marcello in die Stadt zurück, um den Spass noch zu bezahlen. Mir bleibt die Innenreinigung vom Sopi...Was kommt als Nächstes?























Discothèque... | Camping Municipal von Salta und die Nachtruhe

Toute la nuit, la disco, comme si on était avec notre lit dedans! Feux d'artifice et toute la sauce! On s'endort quand même et vers 2h30 on pense que ça va durer jusqu'à 3h! Eux, ça marche leur batterie...Tu parles! A 5h33, comme si on avait enlevé la prise. Ou n'y avait-il aussi plus de tension? J'ai rarement trouvé les ronflements d'Anne-Lise aussi doux!

Der Platz ist etwas ausserhalb des Zentrums und die einzige Möglichkeit in Salta länger zu stehen. Im Moment ist er auch mit vielen jungen einheimischen Zeltlern besetzt, die gerne Musik machen. Sympathisch, nicht zu laut, kein Problem. In der Nähe befindet sich allerdings auch eine Disco mit Livemusik, die sehr lärmig ist. Letzte Nacht haben die, so vermute ich, das Ganze bei geöffneten Türen veranstaltet. Ich bin um 2 Uhr aufgewacht und habe gehofft, dass das jetzt die letzte Zugabe des Sängers ist und dann Lichterlöschen. Aber nein? Dieser Jürgen Drews von Salta trällert auch um 2:30 Uhr noch munter weiter. Trotz dem Ärger schlafe ich wieder ein. Allerdings nur kurz. Im Stundentakt wache ich auf. Dieser Typ hat definitiv kein Problem mit der Batterie und ist vermutlich mit einer Duracell ausgestattet. Um 5:33 Uhr (in Worten: fünf Uhr dreiunddreissig) ist von einer Sekunde auf die andere Ruhe, als hätte jemand den Stecker rausgezogen. Oder ist die Spannung abgesackt? Wie dem auch sei...Ich habe selten die sanften Schnarchgeräusche von Anne-Lise so angenehm empfunden, wie in diesem Moment:-)

Toujours pas d’infos concernant notre pare-brise. :-(
La suite au prochain épisode!

Hält die Batterie? Wird die Windschutzscheibe tatsächlich geliefert? All das erfahrt ihr…demnächst in diesem Theater :-)

Anne-Lise et Catherine, de Salta.


Samstag, 15. August 2015

Iguazú



Vorbereitungen für den Start auf Rädern
Der Aufenthalt im Paraiso Suizo dient uns auch dafür, Sopi reisetauglich (Wasser, Gas, Wiedermontage Rückfahrkamera etc.) zu machen, nden Blog zu aktualisieren und uns mit Informationen einzudecken. Das alles passiert in äusserst angenehmer Gesellschaft von Silvia und Heinz (Campingbesitzer) und Silvia und Beat, die inzwischen wieder heizen können. Wir lachen viel, vergleichen die Ausrüstungen unserer Fahrzeuge und tauschen Erfahrungen aus. Beat und Silvia haben ebenfalls eine Bimobilkabine, allerdingas auf einem Nissan. Auch die beiden sind für unbestimmte Zeit unterwegs. Wir realisieren wieder, dass wir unter den Globetrottern eine Art "Kurzaufenthalter" sind...
Am Mittwochmorgen fahren wir zur Gasstation. wir können unsere deutschen Flaschen ja nicht einfach austauschen, sondern müssen sie füllen lassen. Das dauert...Wir nutzen die Zeit um in einem Restaurant unsere Mails zu checken und einen neuen Post in den Blog zu stellen. Sogar für einen Happen zu essen reicht die Zeit:-). Zurück im Camping, teilen uns Silvia und Beat mit, dass am Donnerstag landesweiter Generalstreik ist und wir nicht nach Montevideo können. Schade ! So beschliessen wir den Camping schon am Donnerstag zu verlassen und die Ostküste rauf bis José Ignacio zu fahren. Der Abschied ist sehr herzlich und alle hoffen wir auf ein Wiedersehen. Eine Rückkehr in den Paraiso Suizo ist für das Reiseende geplant. Silvia und Beat hoffen wir um Weihnachten in Punta Arenas zu treffen.

Faro José Ignacio
Das Wetter hat gedreht und es regnet bis nach dem Mittag in Strömen. Als wir beim Leuchtturm ankommen hellt es auf und wir geniessen eine wunderbare Stimmung am Meer. Wie lange haben wir schon davon gesprochen, hier in unserem Sopi zu übernachten ? Jetzt ist es soweit, und wir können es irgendwie gar nicht so richtig fassen. Bei einem Glas Wein lassen wir unseren ersten "Reisetag" ausklingen. In der Nacht erleben wir dann ein heftiges Gewitter mit Hagel, der auf das Dachfenster prasselt. Die Blitze bewirken, dass es im Sopi taghell wird. Ein spezielles Erlebnis. Zum Glück kommen wir ohne Schaden davon.
















Montevideo
Via Punta del Este geht es frühmorgens weiter nach Montevideo. Wir peilen einen bewachten Parkplatz mitten in der Stadt an. Ups, durch dieses Tor passt aber Sopi ganz sicher nicht rein...Der Wärter erklärt uns, dass wir um den Block fahren sollen. Dort öffnet er uns ein Schiebetor. Eine recht steile Rampe führt ins innere der Halle. Ich habe Bedenken, weil links in der Einfahrt noch ein Pickup steht. Der wird dann tatsächlich umparkiert und Anne-Lise fährt Sopi sicher in die von Autos vollgestellte Garage. Und jetzt wohin? Der Wärter verstellt ein weiteres Auto und Sopi kann sich etwas breiter machen. Schliesslich wollen wir ja auch die Nacht in diesem "Parkhaus" verbringen...Im wissen, dass unserem Wagen nichts passieren wird, machen wir uns auf Richtung Mercado del Puerto. Der Magen knurrt auch schon wieder...Dieser Mercado besteht nur aus Restaurants !!! Jedes davon hat einen riesigen Grill mit kiloweise Fleisch, Würsten und Innereien drauf. Wir entscheiden uns nach einem Rundgang für das "Chacra del Puerto". Kurz darauf geniessen wir unser erstes typisches südamerikanisches Essen. Zuerst eine Chorizo (Wurst) und dann ein feines Stück Fleisch mit wunderbarem Kartoffelpurée und Salat. Ah ja, eine Flasche Rotwein rundet das Ganze noch ab. Sau guet !

Um 16 Uhr haben wir dann ein Rendezvous mit Ignacio von MHSA. Mit ihm müssen wir uns bereits bezüglich dem Rücktransport von Sopi treffen. Er ist super nett und druckt uns dann nach zwei Stunden auch noch grad unsere Mfz-Versicherungspolicen farbig aus. Auf dem Heimweg durch das Zentrum von Montevideo nehmen wir noch einen Tee (!!!!) und kehren dann in unser "Nobelhotel" zurück. Von aussen katastrophal, aber innen, wie immer gemütlich und sauber:-). Wir sind noch nicht im Bett, da parkiert dicht neben uns noch ein Auto. Sogar ein Landrover-Discovery ! Ich bin überzeugt, dass wir am Morgen nicht mehr zur Tür rauskommen. Im Notfall müssen wir zum Dachfenster raus oder die Durchgangstüre zum Fahrzeug wegschrauben. Jetzt schlafen wir erstmal... Der Wagen steht dann am frühen Morgen tatsächlich noch da. Als hätte sie eine nächtliche Abmagerungskur hinter sich, zwängt sich Anne-Lise durch den schmalen Spalt. Jetzt müssen nur noch ca. 5 Autos umparkiert werden, dann können wir raus:-) Natürlich gibt genau der Pickup, der die Ausfahrt versperrt kurzerhand den Geist auf ...ein kurzes Hüsteln und aus!. Der Wärter deutet auf unsere Seilwinde...Anne-Lise strahlt ! Siehst du, Beat, ich brauche sie doch, die Seilwinde !! Ich bin "not amused". Na ja, so viele Bäume haben wir mit dem guten Teil im Rümlangerwald auch noch nicht ausgerissen...AL ist nicht zu bremsen und bereitet alles vor. Ich assistiere mit der Taschenlampe. In dem Moment wo die Seilwinde läuft...läuft auch der Motor des Pickup wieder... So können wir leider keine Fotos von dieser Aktion liefern ! Nachdem wir dann auch noch unsere "machos" (Gasadaptor) gefunden haben, verlassen wir Montevideo Richtung Colonia del Sacramento. Auf Wiedersehen bis im März 2016 !

Colonia del Sacramento
Kaum sind wir aus der Stadt, ändert die Landschaft rapid. Riesige Weiden mit tausenden von Rindern sind rechts und links der Strasse. Mittendrin wiedermal Schafe und Pferde. Alle paar Meter wird "cheso" angeboten. Der Käse aus dieser Gegend ist berühmt. Es gibt ja auch einen Ort mit dem Namen "Nueva Helvecia" (früher Colonia Suiza), der 1862 von Schweizer Einwanderern gegründet wurde. Deshalb der Käse...In Colonia hört dann diese Idylle wieder auf. Das hübsche Dorf mit einigen Kolonialbauten und viel Kopfsteinpflaster ist sehr touristisch. Wie ist das hier erst in der Hochsaison? Trotzdem gefällt es uns sehr. Die eigentliche Besichtigung heben wir uns für den Frühling auf. Für unsere erste (und auch letzte) Parrillada (in ARG=Asado) reicht es. Uns wird wie üblich alles, was das Tier so hergiebt serviert...Nieren, Därme, Milken, Blutwurst, diverse Rindfleischstücke. Nächstesmal gibt es einfach wieder eine Chorizo (Wurst) oder ein feines Bife de Lomo (Rindsfilet).


















Termas Guaviyu
Weil es grad so passt, verbringen wir die Nacht auf dem Camping der Thermen. Schadet ja auch nichts, wiedermal zu duschen...Also stürzen wir uns sofort nach der Ankunft in die Badehosen und befinden uns kurz darauf in Gesellschaft von vielen Menschen, die die gleiche Idee hatten, in einem relativ engen Becken mit schön warmem Wasser. Wir machen uns nicht allzuviele Gedanken bezüglich der Flüssigkeiten, die das Wasser eventuell noch erwärmt haben und entspannen uns...
Am nächsten Tag ist die Einreise in Argentinien geplant. Wir verlassen Uruguay in Bella Union und reisen zuerst ohne jeglichen Formalitäten in Brasilien ein.















Dort fahren wir 100km und reisen dann in Paso de los Libres in Argentinien ein. Alles läuft super. Die nette Dame betritt kurz unser "Casita Sopi" und meint "alles sehr sauber". Dadurch schliesst sie, dass auch wir sauber sind und gibt das ok für die Einreise. Unsere erste Nacht in Argentinien verbringen wir in Yapeyu, dem Geburtsort des Nationalhelden José de San Martin. Hier kommt auch die Köchin zu ihrem ersten Einsatz...Aus den geplanten Spaghettis wird eine Polenta, weil es plötzlich doch etwas spät ist, und die gewerkschaftlich vorgeschriebene Ruhezeit des Personals eingehalten werden muss. Am Morgen bei der Abfahrt merkt Anne-Lise, dass wir wohl Licht haben, aber die Anzeige (Lämpchen) nicht funktioniert. So passt es wunderbar, dass wir die letzte Nacht vor den Iguazu-Wasserfällen bei einer Esso-Tankstelle verbringen. Dort versucht dann Anne-Lise die Sicherungen und die Birnen zu wechseln. Alles nützt nichts. Der nette Mann bei der Tankstelle ruft uns einen Autoelektriker. Wenig später erscheint ein junger, super sympathischer Typ, der bald darauf feststellt, dass der Lichtschalter ausgewechselt werden muss. Anne-Lise greift in die Wunderkiste und zückt einen Ersatzhebel. Der chico staunt nicht schlecht und zeigt uns dann auch, dass beim defekten Teil etwas geschmolzen ist. Inzwischen sind seine Eltern noch angekommen und wir plaudern munter drauflos. Kurze Zeit später funktioniert alles wieder und es gibt eine herzliche Verabschiedung. An diesem Abend gibt es dann endlich Spaghetti für die "Mechanikerin". Höchstarbeitszeiten hin oder her:-)).
















Puerto Iguazú (Wasserfälle)
Am 12. August erreichen wir die Iguazú-Wasserfälle, unser erstes Highlight. Wir nisten uns im Camping Costa Ramon bei Adriana und Carlos ... und Felipe, unser Papagai ein. Die kleine Anlage liegt etwas ausserhalb aber direkt über dem Rio Paranà. Traumhafte Sicht. Diese begiessen wir grad mal mit einem ersten "Quilmes". Der Camping hat kein Restaurant, aber eine Art "Pizza-Service". Wir bestellen 4 Empanadas, da uns versichert wird, dass sie gross sind. Gross ist immer relativ...Ich höre meinen Magen jetzt noch knurren:-))





Wir beschliessen, aufgrund der Wettervorhersagen, sofort am nächsten Tag die argentinische Seite der Fälle zu besuchen. Um 06:30 Uhr ist Tagwach! Komisch, dass schon so hell ist draussen. Verschlafen!? Nein, das iPhone zeigt die gewünschte Zeit. Kurzer Kaffee, Müesli und hopp zur Busstation grad vor dem Camping. Dort schaue ich dann erstmals auf die an meinem Gurt befestigte Uhr. Waaaas? Schon 08:20 Uhr?? Soviel gab es ja gar nicht zum Frühstück!!! Was ist passiert? Da am andern Flussufer Uruguay ist, hat das iPhone automatisch diese Zeiteinstellung gemacht. Das heisst, eine Stunde hinten nach...Wir haben das den ganzen Abend überhaupt nicht realisiert. Macht nichts, der Bus fährt ja jede Stunde.
Die Wasserfälle sind dann einfach nur fantastisch!!! Schaut euch die Bilder an...




















Am Folgetag besuchen wir dann noch die brasilianische Seite. Unsere Erwartungen werden mehr als übertroffen!! Von wegen, man ist nicht so nah am Geschehen...Wir wurden noch viel mehr durchnässt, als am Vortag. Wer Zeit hat, muss unbedingt beide Seiten machen. Hier noch einige Daten und weitere Bilder:
In einer Gesamtbreite von ca. 2'700m stürzen die Wassermassen des Iguazu-Flusses - durchschnittlich 1'700 m3 Wasser in der Minute - in etwa 275 Einzelfällen hinab. Sie sind teilweise über 70m hoch.


















Diesen Post schreibe ich bei 30 Grad (es ist hier eigentlich noch Winter) und der wunderschönen Sicht auf den Rio Paranà. Morgen Sonntag geht es weiter Richtung Salta.

Bis bald!